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L’énergie peut être produite à partir de différentes sources. L’accès à des services énergétiques modernes, fiables, durables et abordables est au cœur du développement industriel de tout pays et du bien-être de ses populations. Autant la question de l’approvisionnement des populations rurales se pose avec beaucoup d’acuité, autant la gestion des niveaux de consommation en milieu urbain interpelle.
Les champs d’actions de SIÉNEA couvrent :
L’électrification rurale permet d’approvisionner les populations rurales en l’électricité, d’éclairer leurs centres de santé et les écoles que fréquentent leurs enfants, d’encourager les projets d’irrigation agricole, de favoriser l’adduction en eau potable, etc. SIÉNEA considère l’électrification rurale comme le catalyseur de la création d’emplois et de l’amélioration des conditions de vie dans ces zones. Elle peut se faire directement par extension du réseau électrique national. Elle peut se faire également par des systèmes décentralisés hors réseau électrique.
L’Afrique reçoit un ensoleillement favorable à l’exploitation du soleil comme source renouvelable d’énergie. L’application la plus courante d’énergie solaire en Afrique consiste à produire de l’électricité à partir de panneaux solaires photovoltaïques. Cette production peut se faire à partir d’une centrale solaire connectée ; au réseau électrique national ou à un mini-réseau pour une distribution locale à l’échelle d’une communauté rurale. On peut également produire de l’électricité à petite échelle pour la consommation d’une résidence. SIÉNEA considère le solaire comme une des solutions les plus rapides et les sures d’approvisionnement en l’électricité des zones rurales éloignées du réseau électrique national.
La biomasse, comme les résidus d’hévéa ou de palmier à huile, est une source primaire d’énergie. Cette énergie primaire est convertible en énergie utile par combustion dans une chaudière pour produire de la vapeur qui sert à alimenter une turbine à vapeur pour générer de l’électricité. L’Agriculture est une composante significative de l’économie des pays Africains. C’est une activité qui génère une grande quantité de résidus organiques. SIÉNEA considère que la valorisation des résidus agricoles en énergie renouvelable peut servir à répondre au moins partiellement à la demande en énergie de nombreuses industries agro-alimentaires en les rendant moins dépendantes du réseau électrique national. L’État y gagne car les demandes en énergie au niveau des centrales de production d’énergie peuvent être mieux maîtrisées et les investissements mieux planifiés.
Le biogaz est le produit final de la transformation biochimique, dite biométhanisation, des matières organiques contenues dans les déchets solides et liquides. Il s’agit des résidus agricoles, des ordures ménagères, des eaux usées agro-industrielles, ou des boues de vidanges des fosses septiques et des latrines. La transformation à lieu dans des ouvrages appelés digesteurs. Grâce au méthane qu’il contient, le biogaz est une source d’énergie utilisable comme gaz de cuisine ; de la même façon que le butane. Par ailleurs, le biogaz peut servir pour produire de l’électricité à partir d’une turbine à gaz. Il permet aussi de produire de la vapeur à injecter dans une turbine à vapeur pour produire de l’électricité. En Afrique, le climat est très favorable à la biométhanisation. SIÉNEA considère ce procédé comme une double solution à la problématique des énergies renouvelables et à la problématique de la gestion durable des déchets.
L’efficacité énergétique consiste en la mise en œuvre d’une action combinée de bonnes pratiques et d’équipements performants qui permet de réduire la consommation d’énergie sans affecter le confort, les services ou la production. Elle s’applique au secteur résidentiel, au secteur industriel et à l’administration publique. SIÉNEA considère que c’est une stratégie gagnant-gagnant pour le consommateur et l’État. Elle réduit le montant de la facture du consommateur et réduit les demandes en énergie au niveau des centrales de production d’énergie. Elle contribue également à lutter contre le réchauffement climatique de par la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’approvisionnement en eau potable connait deux défis majeurs. Le premier est lié à la disponibilité de la ressource. Celle-ci peut soudainement devenir rare suite au tarissement des sources d’eau. Il est donc important d’utiliser l’eau à notre disposition de façon rationnelle. Le second est lié à la qualité de la ressource. Les eaux souterraines enfouies dans le sol sont généralement protégées contre les polluants. Leurs caractéristiques sont assez stables dans le temps et elles sont directement consommables dans bien de cas. En revanche, les eaux de surface sont de moins bonne qualité car elles subissent régulièrement des contaminations bactériennes, organiques et inorganiques. Cela nécessite la mise en œuvre de traitements physiques et chimiques plus ou moins complexes en fonction du degré de contamination observé.
Les champs d’actions de SIÉNEA couvrent :
La réalisation de forages profonds de plusieurs mètres (25 m - 50 m et plus) en vue du captage d’eau souterraine permet d’assurer l’approvisionnement des communautés rurales en eau de bonne qualité conforme aux normes de l’Organisation Mondiale de Santé (OMS). Ces ouvrages contribuent à prévenir les maladies provoquées par les eaux polluées impropres à la consommation des sources d’eau traditionnelles non protégées comme les marigots. L‘hydraulique villageoise (HV) avec des forages équipés de pompes à motricité humaine actionnées à pied ou à la main permet d’approvisionner un petit village. L‘hydraulique villageoise améliorée (HVA) qui comprend un forage, un réseau de canalisation et un petit château d’eau permet d’alimentation de plus gros villages (ex. 1000 habitants et plus) où l’électricité est disponible via le réseau électrique national, via un groupe électrogène ou via des panneaux solaires photovoltaïques. SIÉNEA considère que l’implication des populations rurales et la prise en compte des réalités socioéconomiques et culturelles dès le départ conduisent au succès de projets durables.
Le mètre cube d’eau consommé au robinet peut paraître, aux yeux du consommateur, coûter moins cher. Cependant, lorsque survient le tarissement des ressources en eau brute la problématique de l’économie de l’eau devient capitale à la fois pour le citoyen et pour l’état chargé de garantir ce service au citoyen. L’économie de l’eau consiste en la mise en œuvre d’une action combinée de bonnes pratiques, de techniques et d’équipements performants pour réduire le gaspillage d’eau au niveau des différents de postes de consommation d’une industrie, d’un service, d’une institution ou d’une résidence. SIÉNEA considère que c’est une stratégie gagnant-gagnant pour le consommateur et l’état. Elle réduit le montant de la facture du consommateur, réduit les pressions sur les ressources en eau brute et réduit les demandes en énergie des usines de production d’eau potable.
L’assainissement est un ensemble de mesures qui a pour objectif de contrôler la prolifération des pathogènes véhiculés par les eaux usées et les déchets afin de protéger la santé du public et la qualité des ressources en eau de surface et en eau souterraine. Ces mesures reposent sur des techniques et des procédés physiques, chimiques et biologiques pour stocker, transformer ou éliminer les matières polluantes.
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L’épuration des eaux usées concerne le traitement des eaux usées domestiques à l’échelle d’une cité résidentielle dotée d’un réseau égout d’évacuation des eaux. Elle concerne également le traitement des eaux usées agro-industrielles à l’échelle d’une usine. Ces traitements sont réalisables par des procédés extensifs comme le lagunage facultatif ou par des procédés de biofiltration, de bio-disques, de boues activées ou de digestion anaérobie. L’épuration permet de protéger les cours d’eau contre la contamination par rejets d’eaux usées. SIÉNEA considère qu’un projet d’épuration des eaux usées doit nécessairement être est adapté aux réalités locales.
L’assainissement autonome à l’échelle d’une résidence représente un des moyens le plus répandus de gestion des eaux usées et des excréta en Afrique. Il consiste à collecter les eaux issues des salles de bain, de la cuisine et des toilettes dans une fosse septique. Cet ouvrage souterrain est maçonné, garni de charbon et muni d’un évent. On procède à la vidange du contenu à une fréquence déterminée, chaque 5 ans, 10 ans ou 15 ans par exemple, avant que la fosse n’atteigne sa capacité limite de stockage. SIÉNEA considère qu’une fosse septique bien conçue, correctement dimensionnée, bien construite et régulièrement entretenue ne cause pas de nuisances olfactives.
Les boues de vidange sont constituées des matières organiques issues des fosses septiques et des latrines. Lorsque les fosses et les latrines atteignent leur capacité limite de stockage, ces matières doivent être vidangées. Elles doivent ensuite être stabilisées et séchées pour réduire leurs nuisances pour les populations et l’environnement. Le résidu peut alors être mis en décharge. Il peut aussi être valorisé comme amendement agricole si ses caractéristiques chimiques et bactériologiques le permettent. La stabilisation peut se faire par biométhanisation, dite digestion anaérobie, ou par voie aérobie. La digestion anaérobie à l’avantage de produire du biogaz. Elle permet d’éliminer les frais que nécessite l’apport d’oxygène requis par la digestion aérobie. SIÉNEA considère que l’épandage agricole des boues de vidanges brutes sans une étude préalable n’est pas sans risque.
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Abidjan, Côte d’Ivoire